Agir sur ce qu’on contrôle. Le reste ? On s’adapte

Ce matin du 21 mars 2025, à six heures précises, je me réveille avec une sensation familière : le poids du Vendredi Saint. Ce jour, chargé de symbolisme et de fatigue accumulée, marque pour beaucoup le début d’un week-end prolongé, une pause bien méritée. Mais pour moi, c’est aussi un moment de bilan, de décisions, et d’objectifs à réévaluer. Entre la vie personnelle, les marchés financiers, et un semi-marathon imminent, les pensées s’entremêlent dans un flux incessant. Voici une plongée dans cette matinée où tout semble converger : le mental, les chiffres, et l’envie d’avancer. 🌅

Le poids du vendredi Saint

Le vendredi, c’est toujours le plus dur. Après une semaine intense, les jambes sont lourdes, l’esprit vacille entre détermination et lassitude. Aujourd’hui, c’est encore plus vrai : le Vendredi Saint ajoute une couche de solennité, un rappel que parfois, il faut savoir lâcher prise pour mieux rebondir. Pourtant, pas question de ralentir. J’ai des objectifs clairs, fixés depuis le début de l’année : relancer certains projets, tenir le rythme, et surtout, ne pas laisser les doutes prendre le dessus. Mais ce matin, une question persiste : ai-je atteint ce que je voulais ? La réponse n’est pas nette. « C’est mort, ça n’est pas arrivé », me dis-je en repensant à certains plans qui ont stagné. Alors, il faut trancher, choisir, avancer. Les décisions les plus importantes sont souvent les plus difficiles à prendre. 💡

Les marchés : entre attentisme et opportunités

Côté marchés, ce vendredi s’annonce calme, presque trop plat. Les indices américains, après une chute de 10 % ces dernières semaines, restent coincés dans un range frustrant. Le S&P 500 oscille autour des 5 660-5 770, avec une résistance majeure à 5 800. Le Dow Jones, sous les 41 600, peine à décoller, et le Nasdaq, malgré une zone clé entre 19 800 et 19 900, ne montre pas de direction claire. En Europe et en Asie, c’est le statu quo : pas de pertes majeures, mais pas de rebond non plus. Les valorisations, stratosphériques il y a encore un mois, ont corrigé, mais les attentes restent énormes. Les investisseurs veulent toujours plus – comme si on achetait un joueur de foot superstar à prix d’or, pour ensuite le critiquer au moindre faux pas. 📉

Pourtant, 2025 n’a rien de catastrophique. Les chiffres de l’emploi aux États-Unis, bien que mitigés, ne sont pas alarmants. L’inflation, légèrement au-dessus de l’objectif de 2 %, reste sous contrôle. Les craintes géopolitiques et les droits de douane agitent les esprits, mais Jerome Powell, à la tête de la Fed, a su rassurer sur la résilience économique. Mon premier achat sur le S&P 500 cette semaine a bien fonctionné, mais je reste prudent. Aujourd’hui, mon plan est simple : surveiller les 5 660 sur le S&P, viser un rebond vers 5 770 si la dynamique se confirme, et sécuriser mes positions sous 5 600 si ça casse. Sur le cacao, entre 8 150 et 8 200, je vois une opportunité de vente – un signe de faiblesse après la flambée de 2024. L’important, ce n’est pas d’avoir raison ou tort, mais de savoir pourquoi je fais ce que je fais. 💸

Le semi-marathon : une métaphore de vie

Dimanche, c’est le grand jour : mon deuxième semi-marathon de l’année. À J-2, la pression monte, mais elle n’est pas négative. C’est une pression qui motive, qui rappelle que le plus dur est déjà fait – les semaines d’entraînement, la discipline, les matins où je me suis forcé à courir sous la pluie. Mon objectif ? 1h45, peut-être 1h38 si tout se passe bien. Mais au-delà du chrono, c’est une leçon de résilience. Comme sur les marchés, il faut un plan, une ligne directrice. Et comme dans la vie, il faut accepter que tout ne dépend pas de moi : la météo, la forme du jour, les imprévus. Ce que je contrôle, ce sont mes baskets, mon souffle, et ma volonté de franchir la ligne d’arrivée sans m’effondrer. 🏃‍♂️

Faire des choix, avancer

Ce matin, entre le café qui refroidit et les écrans qui clignotent, je réalise que tout revient à une chose : les choix. Sur les marchés, dans mes investissements crypto (où je vise 3 900 $ sur Ethereum pour ajuster mon exposition), ou dans mes projets personnels, il faut trancher. Parfois, c’est paralysant – « Et si je me trompe ? » – mais ne rien faire, c’est déjà perdre. Alors, je prends des décisions, petites ou grandes, et j’avance. Si le marché stagne, je patiente. Si le semi-marathon est plus dur que prévu, je serre les dents. L’essentiel, c’est de garder la tête claire et de ne pas se laisser submerger par les « et si ». 🧠

Un Message aux lecteurs

Messieurs-dames, ce vendredi 21 mars 2025, je vous invite à faire de même. On est tous coincés quelque part – entre des objectifs ambitieux et la réalité qui freine. Mais le week-end arrive, le printemps aussi. Mettez vos baskets, fixez-vous une ligne d’arrivée, et avancez à votre rythme. On ne peut pas tout contrôler, mais on peut faire de son mieux. Et si ça ne passe pas ? On ajuste, on apprend, et on repart. Dimanche soir, je vous raconterai comment ça s’est passé. D’ici là, bon courage – et bon week-end ! 🌸