Chute des marchés : Pourquoi on a TOUT VENDU ? Nos Trades expliqués de A à Z ! Ft. Virginie & Rodolphe

Il y a eu une baisse importante sur les marchés, notamment en Europe, où le marché a chuté de plus de 4%. Cela a été provoqué par plusieurs facteurs.

En début de semaine, le PMI manufacturier américain est passé en dessous de 50, indiquant une contraction de l'activité économique et le plus bas niveau depuis trois ans.

Mercredi, l'OPEP a tenu sa réunion où elle a maintenu ses prévisions de demande de pétrole pour l'année prochaine, indiquant une croissance plus faible en 2024 qu'en 2023.

Les minutes du EFOMC ont été publiées, révélant qu'il est prévu de reprendre le cycle de hausse des taux afin de lutter contre l'inflation. Plus de 90% du marché s'attend à une hausse des taux le 26 juillet. Cependant, le marché n'est pas prêt à anticiper une seconde hausse de taux d'ici la fin de l'année.

Les chiffres de l'emploi dans le secteur privé américain, publiés jeudi, ont montré une création d'emplois deux fois supérieure à celle prévue. Cela a eu un impact positif sur le dollar américain, mais un impact négatif sur les actifs risqués comme les actions et les indices.

Vendredi, le rapport sur les créations d'emplois (NFPI) aux États-Unis a montré une hausse de salaire supérieure à celle attendue. Cependant, les créations d'emplois étaient inférieures aux prévisions, ce qui a eu des répercussions sur les marchés.

Enfin, il a été mentionné l'OPA simplifiée sur Boirons, avec un prix d'offre de 50 euros par action. Tesla a également fait les gros titres avec une augmentation des livraisons de véhicules, et Apple a dépassé pour la première fois une capitalisation de 3 000 milliards de dollars.

Réseaux Sociaux et Rivalité Métaversique :

L'évolution du paysage des réseaux sociaux est toujours en cours, avec Meta (ex-Facebook), qui semble être en déclin, tentant de se renouveler. Meta prévoit de lancer FATS, une nouvelle plateforme qui chercherait à concurrencer Twitter. Toutefois, l'impact réel de ce lancement reste incertain.

Stellantis : Fusion, Marques Diverses et Perspective :

Nous allons maintenant nous pencher sur Stellantis, le géant de l'automobile né de la fusion de PSA (Peugeot et Citroën) et de Fiat Chrysler. Il est important de noter que Stellantis n'est pas seulement composé de Peugeot et Citroën, mais comprend également des marques bien connues comme Alfa Romeo, Maserati, Jeep, Chrysler, Opel, et bien d'autres.

Sous la direction de Carlos Tavares, Stellantis est devenue une entreprise de grande envergure, avec une forte liquidité sur le marché boursier, et versant des dividendes annuels significatifs. Récemment, Stellantis a fait les gros titres lorsque Carlos Tavares a défié le ministre français Bruno Le Maire, qui voulait que la nouvelle Peugeot 208 électrique soit produite en France. De plus, Stellantis s'est concentrée sur le développement de voitures électriques, comme en témoigne un accord récent concernant son approvisionnement en métaux pour ses batteries.

Analyse Technique de Stellantis :

D'un point de vue technique, Stellantis est restée au-dessus de sa moyenne de 100 depuis novembre 2020. L'entreprise a été une cible d'investissement depuis plus de deux ans, optimisant les fluctuations de prix. L'année dernière, par exemple, un profit a été réalisé dans la fourchette de 13 à 15. Et récemment, une prise de profit a été effectuée sur les 1630 à l'approche d'une résistance notable.

Analyse des Marchés et de la Zone Euro :

Les marchés étaient au plus haut le dimanche dernier, et malgré cela, la recommandation était de garder une position de vente sur les indices européens. Par ailleurs, les indices américains restent forts. Des opérations de vente intraday ont été effectuées, mais sans forte vente en swing pour le moment. Une attention particulière a été portée à l'indice CAC 40, qui était plus faible que les autres.

Il est à noter que la Zone Euro est entrée en récession, et la Banque Centrale Européenne continue de resserrer ses taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation. Par conséquent, des tendances baissières ont commencé à se dessiner en Europe.