Faut-il tout vendre IMMÉDIATEMENT ?

Les marchés européens affichent une volatilité typique, tandis qu’aux États-Unis, une inertie semble s’installer depuis des semaines.

Une volatilité Européenne et une polarité positive persistante

Les marchés européens restent marqués par une volatilité qui n’a rien d’étonnant. Les polarités, ces indicateurs de sentiment, demeurent toutefois positives, ce qui est encourageant.

Prenons l’exemple de l’euro-dollar : après être revenu sur un niveau de 1,04, il semble se stabiliser. Pourquoi cette tranquillité ? Parce que nous sommes dans une tendance bien définie, que j’observe sur des graphiques hebdomadaires et quotidiens (weekly et 4 heures). Cette tendance, que j’aime appeler « sociale » ou « organique », évolue sans heurts majeurs pour le moment.

Mais cette stabilité apparente cache un délire plus profond. Depuis des mois, voire des années, je réduis progressivement mon exposition aux grands marchés. Pourquoi ? Parce que, même si ces derniers me donnent parfois raison, ils le font sans repères clairs. Alors, oui, j’y vais, mais tranquillement.

Mon approche repose sur une idée simple : ne pas forcer les choses. Mes expositions dépendent de la manière dont le marché réagit à mes plans, et non l’inverse.

Les États-Unis : un calme inattendu

De l’autre côté de l’Atlantique, les indices américains affichent une inertie surprenante. Hier matin, alors que j’étais encore au chaud dans mon lit, mon téléphone a vibré avec des notifications. Les marchés semblaient hésiter, avec des bougies rouges suivies de rebonds timides.

Lundi, certains indices ont même plongé de -4 %, pour ensuite récupérer une partie du terrain perdu. Cette semaine, on oscille entre -25 % et +15 % sur certains placements. Rien d’étonnant : les marchés américains nous ont habitués à ces montagnes russes.

Pourtant, malgré ces fluctuations, la polarité reste positive. En 2024, j’ai vendu certaines positions prises plus tôt dans l’année, ce qui m’a permis de réaliser de belles performances malgré une baisse ultérieure de 15 %. Aujourd’hui, je me concentre sur des alertes précises et des mouvements mesurés, notamment sur des actifs comme l’euro ou les indices européens.

Stratégie et aatience : une approche pragmatique

Ma stratégie actuelle ? Attendre et observer. Je place des alertes sur les petits mouvements, mais je reste prudent sur les grosses positions.

Par exemple, sur l’euro, je surveille les niveaux autour de 2 700 (peut-être des points ou des dollars, selon le contexte), et je laisse le marché faire son travail. Si les pompiers – une métaphore pour ces signaux positifs – restent actifs, je suis prêt à agir. Sinon, je patiente.

Cette approche est aussi influencée par une diversification hors des marchés traditionnels. Immobilier, projets personnels, investissements alternatifs : je m’efforce de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier. Cela permet d’éviter ce que j’appelle le « mode panique », où l’on s’éparpille dans tous les sens en quête de gains rapides.

Réflexions sur les performances et l’humilité

Parlons chiffres. Certains parlent de performances à 65 %, voire 72 %, avec des leviers impressionnants. Moi, je reste plus modéré.

En 2024, mes calculs montrent une belle progression, mais je ne cherche pas à impressionner. L’objectif n’est pas de prouver que ma porte est meilleure que celle du voisin, mais de progresser sereinement. Les marchés ne récompensent pas toujours les plus bruyants, mais ceux qui savent apprendre et s’adapter.

Hier, une bougie rouge m’a fait réfléchir. Ai-je vendu trop tôt ? Aurais-je dû attendre ? Ces questions sont naturelles, mais je m’en tiens à ma règle d’or : prendre des bénéfices quand le moment est venu, sans euphorie ni précipitation.

Les États-Unis, par exemple, semblent se calmer après des mois agités. Les sondages PMI (Purchasing Managers’ Index) et les tensions géopolitiques (Trump, Poutine, Ukraine) influencent le marché, mais je n’ai pas d’avis tranché.

Parfois, il vaut mieux rester humble et accepter qu’on ne sait pas tout.

Une belle journée malgré tout

En ce jeudi 20 février, les marchés continuent leur danse habituelle.

• Les indices européens oscillent,
• L’euro-dollar se stabilise,
• Les cryptomonnaies restent un terrain vague que je surveille de loin.

Mon curseur d’exposition est souple, mes plans sont posés, et je travaille tranquillement à d’autres projets.

Alors, à vous qui me lisez, je souhaite une très belle journée !

Que ce jeudi vous apporte calme et sérénité, ou au moins une bonne dose de patience face aux aléas des marchés.

Et comme toujours, restons positifs – sans tomber dans l’euphorie.