Inflation, FED, BCE : ça va bouger FORT sur les marchés : on fait le point

Salut à tous.Il est 05h40 du matin, nous sommes lundi 12 juin. J'espère que vous avez passé un excellent week end et que vous êtes en forme pour cette nouvelle semaine qui s'annonce, oui, mouvementée sur les marchés. Concernant l'environnement macro, l'environnement économique, vous le connaissez si vous suivez notamment le Morning Mood depuis la semaine dernière. Nous sommes un peu entre deux. D'un côté, le verre à moitié plein puisque les publications d'entreprises qui sont passées sont plutôt bonnes. D'un point de vue économique, parce que l'inflation ne se dégrade pas plus, voire elle s'améliore. Elle continue à s'améliorer légèrement, peut être trop, ça c'est sûr, mais ça commence à se replier. Ça continue à se replier plutôt puisque ça fait quand même déjà plusieurs mois, notamment aux États Unis, ce qui est un peu moins le cas en Europe. C'est pour ça que la banque centrale européenne devrait faire une nouvelle hausse de taux jeudi au travers de Christine Lagarde, sa présidente. Ce qui va être important, c'est de savoir si elle a l'intention d'en faire encore un peu plus que ce qu'elle a déjà prévu, puisqu'elle avait prévu cette année d'en faire au moins deux hausses des taux. Et les membres de la Banque centrale européenne ont déjà prévenu qu'ils en feraient au moins deux. Donc là dessus, le marché a l'information. Je vous rappelle que cette semaine, par rapport à la semaine dernière, encore une fois, le contexte est toujours le même. Le pivot de la Fed, c'est à dire un début de cycle de baisse des taux de la Réserve fédérale américaine n'aura pas lieu avant la fin de l'année, avant le début de l'année prochaine. Aujourd'hui, la majorité du marché, c'est à dire 39 % du marché, estiment que les taux resteront à 5,25% au 13 décembre. Et à partir du 31 janvier, peut être que ça devrait commencer à baisser à 5 %. Donc, on a 25 % du marché pour le 13 décembre. Je me projette comme le marché. 39 % des taux flat jusqu'au 13 décembre à 5,25% du à 45, 25% du marché qui estiment qu'il y aura une baisse des taux, donc 5% au mois de décembre et 25% du marché estiment qu'il y aura une hausse des taux 5,50. Vous voyez qu'on est vraiment là, au milieu, j'ai envie de dire, dans l'œil du cyclone, mais ce n'est pas dans le sens négatif du terme, péjoratif du terme.

C'est dans le sens où on peut tout aussi bien, encore une fois, selon les données qui nous seront fournies, continuer encore un petit peu à monter peut être les taux, voire commencer à les baisser. Tout dépendra des données et je vous rappelle que Jerome P oel avait bien dit qu' il continuerait à les monter si et seulement si les news, d'un point de vue de l'inflation, voire économique, ne sont pas bonnes. Pour le moment, est ce qu'on a eu des news pas bonnes ou bonnes ? Aucun des deux. Pour le moment, c'est conforme aux attentes. Ça nous donne justement le deuxième point qui sera très important pour tout ce qu'on vient de voir là de manière très rapide ce matin en moins de deux minutes. Je synthétise au max le lundi matin pour pas trop vous embêter. Demain, mardi 14h30, inflation aux États Unis. On attend une inflation qui passe de 4,9% à 4,1% sur 12 mois. Bien évidemment, c'est 12 mois glissants. On est à 4,9. Aujourd'hui, le marché estime que demain, l'inflation sera à 4,1%, ce qui serait plutôt une bonne nouvelle, ce qui nous donne une inflation, parce que vous savez que sur 12 mois glissants, au mois de mai l'année dernière, on était à 8,3%.

Ça veut dire qu'une inflation, finalement, sur le mois dernier, qui passerait à plus 0,2%, ça nous ferait une inflation qui baisserait à 4,1%. Encore une fois, il faut partir du principe, vous savez, c'est comme une moyenne mobile. Vous décalez, vous décalez, vous décalez. L'inflation sur le mois mois, elle devrait ne monter que de 0,2% sur le mois dernier, alors que je ne sais pas combien on était sur le mois de mai en termes d'inflation sur le mois de mai 2022, mais on devrait être... On devrait être bien au delà des 1% probablement, puisqu'on passe de 4,9 à 4,1. Donc 4,1% ce serait une bonne nouvelle bien évidemment si l'inflation n'est pas à + 0,2% sur le mois de mai mais 0%. Ce serait donc une mauvaise nouvelle si l'inflation devait 0,3, 0,4.

0.4 au lieu de 02, puisque ça voudrait dire que pas de pivot de la Fed cette année, c'est sûr, voire peut être même une nouvelle hausse des taux qui nous serait confirmée mercredi soir au travers du discours de Jerome Pouel, qui ne devra donc pas augmenter ses taux, mais qui donnera peut être la guidance, la visibilité par rapport à ces chiffres d'inflation qui sont peut être, je ne vais pas dire pas bons, mais en tout cas qui sont beaucoup moins bons que ce qu'on attendait. Est ce que ça va être le déclencheur, finalement, d'un quart de point de hausse de taux de plus de la Fed ? Et en même temps, si je regarde... Ça peut être très négatif si vous voyez le vert à moitié vide, mais si vous voyez le vert à moitié plein, vous pouvez dire qu'on n'est plus à 25 points de base près. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est à dire que l'inflation, certes, passerait de 4,9 au lieu de 4,1, 4,2, 4,3, ce serait quand même une baisse remarquable et ça ne va pas non plus défoncer l'économie plus que ça puisque de toute façon, pour le moment, c'est ultra solide.

On peut le voir aussi de cette manière là. Ce qui est certain, c'est que cette semaine, les marchés vont énormément bouger. Il y aura énormément de volatilité. Premier effet qui se coule, inflation aux États Unis demain 14h30, mercredi soir, le discours de Poel. Jeudi, la BCE, ce sera beaucoup moins important parce que Christine, elle va monter ses taux. Elle va pas dire « Oui, non, mais je suis sûr que l'inflation va baisser à partir de temps. » Elle va pas dire « Oui, non mais l'inflation va inflation, c'est catastrophique. Il faut que je fasse encore huit hausses de taux. On est bien d'accord. Encore une fois, c'est de l'ajustement au curseur et à la marge en fonction des données qui nous arrivent. Les seules données qui vont nous arriver de plus que ce qu'on connaît déjà, c'est l'inflation aux États Unis demain. En attendant, il y aura pas grand chose de plus. Donc, ça nous donne un dollar qui est plutôt flat, qui s'est plutôt replié la semaine dernière, qui a profité du coût au Gold qui a tenu les 1925 dollars, mais qui, d'un autre côté, n'a pas passé les 1970. À suivre. Continuons à rester discipliné au dessus des 1970 dollars.

Si on a une inflation qui est sous 0,02%, bonne nouvelle, baisse du dollar, hausse des actifs risqués, hausse du Gold. Donc à suivre quand même, s'il y a de bonnes surprises, encore une fois, ce qui est très important, c'est la préparation. Là, je fais la minute un peu pédagogique, mais la préparation est beaucoup plus importante que le clic sur le bouton de la souris. Le clic sur le bouton de la souris, ça dure une micro seconde. Une demi seconde, si vraiment on est très, très lent, mais entre cerveau et doigt. Mais sérieusement, ce qui est le plus important, c'est la préparation. L'analyse, OK. Après, c'est la prise de décision. J'achète, je vends. Est ce que je me place dans le sens des tendances ? Est ce que j'ai des signaux qui m'invalident dans mes plans ? Ou est ce qu'au contraire, j'ai des signaux de marché qui me montrent que j'ai raison. Raison pas dans le sens « t'as raison, super, t'es un beau gosse. » Mais dans le sens vont dans le sens de mes plans et donc je dois continuer ce que j'appelle charbonner dans ce sens là. Pour le moment, finalement, globalement, les tendances restent intactes.

On a fait le dollar, on a fait le tau, on a fait le gold. Le pétrole n'arrive pas à passer au dessus des 77, 78, 50 dollars. Pareil, j'ai mis mon gros salaire sur les 76,50 sur le Brent. On ne sait jamais si on passe là au dessus. Pour le moment, il n'y a pas d'invalidation de cette pression baissière, malgré la baisse des quotas, etc. Les indices, absolument aucun retournement baissier. Il y a des forts, il y a des faibles. Deuxième point, les forts, les faibles. Les faibles, Dax, CAC. Les forts, SP 500, Dow Jones, Nikkei. Nasdaq, je le mets à peu près au milieu. Dans les forts, il y a le Russell 2000 aussi, du coup, à insérer. Dans les moyens, il y a le Nasdaq. Moyen, ça veut pas dire baissier. Loin de là, on est sur les plus hauts, donc surtout, je ne cherche pas à le vendre. La semaine dernière, j'ai vendu puisque nous avions eu un premier signal de faiblesse et je vous avais dit que pour moi, le Nasdaq commençait à faiblir, puisqu'il n'y avait pas eu d'impulsion haussière vendredi la semaine passée. Donc, je le considérais comme les faibles.

J'avais mis une grosse alerte sur les 14 500. Si on passe sur les 14 500, je le vends. On est passé sur 14 500, on a fait 14 300, 14 000, quasiment 14 250. On a perdu 250 points depuis la prise de position que j'ai prise. C'est cool, mais derrière, qu'est ce qui s'est passé ? Réintégration. On a effacé cette impulsion baissière horaire, 50% de cette impulsion baissière horaire. J'ai dit 14 400, 14 500. Si on repasse au dessus de là, c'est fini. Terminé. Je passe à autre chose. Voilà, je passe à autre chose. Maintenant, le Nasdaq est fort et faible. Je ne fais pas, un, m'acharner. Déjà, ce n'est pas mon rôle de m'acharner contre le marché puisque j'ai compris avec les années, comme on dit, je comprends vite, mais il faut m'expliquer souvent qu'il ne faut pas être contre un centre de marché, qu'il ne faut pas être contre un flux, qu'il ne faut pas être contre des forts et qu'il ne faut pas être contre des faibles. Il faut les accompagner, c'est tout. Et le but, c'est d'accompagner le plus longtemps possible. À partir de là, je fais ce que j'appelle ma shortlist. Donc, je fais ma liste, je me dis « OK ».

Les faibles, CAC, DAX, NASDAQ neutre entre les deux, Ford SP500, Dodge Jones, pour le moment, R ussell 2000, pour le moment, ça veut dire quoi « pour le moment » ? L'ibex, par exemple, fait partie des faibles également, indice espagnol. Le FTSE fait également partie des faibles. Ça, on en a parlé la semaine dernière, notamment sur IVT. Sous les 7 700 points, pour le moment, on est toujours en tendance baissière en DELHI, puisque la MM Mendeley est au dessus de la tête, prenez des repères. Très simple, des moyennes mobiles. Arrêtez de mettre des milliards d'indicateurs dans tous les sens en vous disant ou vous croyez que ça va vous prédire où va le marché. Les indicateurs sont des reflets, matérialisent ce qui se passe sur les cours. Les cours ont un impact sur les indicateurs, les indicateurs n'ont pas d'impact sur les cours. On est bien d'accord. Je ne dis pas que ça ne sert à rien, loin de là. Je dis juste que prenez en considération qu'une moyenne mobile va vous donner une tendance. Donc, est ce que le fait que je sais à l'aide d'une moyenne mobile comment est la tendance, est ce que ça va me permettre de déterminer s'il vaut mieux en tendance baissière être vendeur ou en tendance haussière être acheteur ?

Si la réponse est oui, utilisez les moyens mobiles comme point de repère. Utilisez par exemple des bandes de Bollinger. Les bandes de Bollinger, c'est quoi ? C'est un écart type par rapport à ces moyens, couplé à de la volatilité. Sachant qu'on a... À chaque fois que je parle de ça, certains me disent « Mais non, c'est pas le pourcentage et tout. Prenez le pourcentage que vous voulez, je m'en fous. Entre 80 à 90% du temps, on est dans ces bandes de Bollinger. » OK. À partir de là, je crois que c'est QFD. Maintenant qu'on sait ça, on va essayer d'acheter plutôt proche de la borne basse, la bande de Bollinger inférieure, plutôt vendre proche de la bande de Bollinger supérieure. Jusque là, a priori, je pense qu'on est à peu près bon. Maintenant, là dedans, on a ce qu'on appelle les tendances. Ok ? Quand on a une tendance baissière et des cours qui évoluent dans des bandes de Bollinger, on va chercher plutôt à vendre, a priori, pour essayer de gagner le plus souvent possible. Ça nous permet d'ailleurs d'avoir un écart type par rapport à la moyenne en disant « Si 80 à 90% du temps on est là dedans, je vais essayer de vendre le plus proche de la bande de Bollinger supérieure » puisqu'on est en tendance dans ce baissier là.

Et vu que j'ai un écart type historique par rapport à la moyenne des 20 dernières séances, par exemple, 20 dernières bougies, ça me permet d'avoir un timing sympa, intéressant. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, j'utilise beaucoup les breakouts parce que ça me permet de montrer justement quelle est la force ou la faiblesse, d'ailleurs, du marché par rapport aux plus hauts, par rapport aux plus bas de la bougie précédente, de la veille en l'occurrence si on travaille en daily, et et donc à ce moment là, ça permet d'ailleurs des confirmations. J'utilise par exemple les retracements. Quand on a des impulsions, on l'a dit tout à l'heure par exemple sur le Nasdaq, j'ai une impulsion baissière sur le Nasdaq, j'ai un signal de vente parce que c'est plus faible, j'y vais, tac, sous 14 500 et après, j'ai un point de repère sur 50% de retracement de ces impulsions. Si je retrace 50% de ces impulsions, terminé. Donc là aussi, ça me donne des points de repère. Et en fait, vous cumulez tout ça, vous faites une mayonnaise, il faut mettre un petit peu des uns, un petit peu des autres et tout. Il ne faut pas juste tout bourrer en disant « Tiens, je vais faire un mélange et tout, sinon ça va faire une soupe dégueulasse.

» Et progressivement, j'assaisonne et je fais un peu ma sauce selon mes goûts. Oui, il y en a qui aiment bien un peu plus vinaigré, il y en a qui aiment un peu moins, un peu plus salé, un peu moins salé, un peu plus d'épices, un peu moins machin. Donc, c'était la matinée, c'était le morning mood gastronomique de la semaine. Je sais pas pourquoi je pense à ça, mais c'est vrai. En plus, je vous rigolais. Je vous vois derrière votre truc au volant en disant « Qu'est ce qu'il est en train de nous faire ? Ça y est, après la petite bête, il nous sort le morning mood gastronomique. C'est vrai, c'est exactement ça. C'est qu'il y en a qui sont plus à l'aise. Par exemple, il y en a qui vont pas du tout aimer le Nikkei, parce qu'ils vont se dire « Le Nikkei, c'est trop compliqué, c'est loin. » Il y en a qui aiment pas les blettes, il y en a qui n'aiment pas les épinards, il y en a qui n'aiment pas les sushis, il y en a qui n'aiment pas le poisson, qui sont végétariens. Peu importe, ça les empêche pas de vivre, ça les empêche pas d'être heureux, ça les empêche pas d'être peut être dans un move qui eux, leur vont parfaitement pour leur santé, leur esprit, leur corps et ils se sentent sereins.

C'est très bien. Il y en a qui adorent manger de la viande à fond et qui sont très bien aussi. Encore une fois, tant que c'est pas contre quelqu'un ou contre quelque chose. Enfin, contre. Il faut être contre, bien évidemment. Je dis pas qu'il faut jamais avoir de vie opposée. Je dis juste tant que c'est pas le bonheur des uns fait le malheur des autres. Moi, je trouve qu'on est plutôt pas mal. Bref, là, je m'égare un petit peu. Concernant cette partie technique, minutes pédagogiques fermées. Concernant cette partie technique, vous l'avez compris, je vous donne deux ou trois points de repère. Après, vous avez le carnet de bord sur IVT pour ceux qu'on fait partie, mais bon, on grosso modo, vous avez compris, tant qu'on ne fait pas de breakout baissiers d'Élie sur les forts, il n'y a rien à chercher de point haut ou quoi que ce soit. Au contraire, il faut continuer à travailler dans ce sens là. Tant qu'il n'y a pas de breakout haussiers chez les faibles, pareil, dans l'autre sens. Le CAC, moi, je suis toujours short, d'ailleurs, je suis toujours ma vente à 7 551. Je me ferais stopper, pas stopper, franchement, je n'ai aucune conviction plus que ça.

À la limite, non, je n'ai même pas envie de dire que j'ai envie de passer à autre chose et de me faire stopper à deux, bien évidemment que non, mais disons que ce n'est pas ma priorité. Vous savez, il y en a beaucoup qui commencent leur semaine en disant « Oui, moi, ma priorité, c'est de gagner sur la position que j'ai en cours. » Non. Pour moi, la priorité, c'est de savoir qu'est ce qu'on va faire demain, qu'est ce qu'on va faire tout à l'heure, qu'est ce qu'on fera demain ? » Je pense qu'en raisonnant de cette manière, on évite d'être focalisé sur peut être des pertes latentes, peut être des gains latents en disant « J'espère que... » Le « J'espère que... » ça a jamais provoqué quelque chose. Ce n'est pas un plan d'action, un « j'espère ». « J'espère qu'il va me dire oui. J'espère que je vais avoir ce boulot. J'espère que ça va bien se passer. J'espère que je vais avoir des bonnes notes. » Très bien, oui, bien évidemment, on espère tous, mais l'espoir fait vivre. Ça donne peut être l'adrénaline pour y aller en disant « J'espère que je vais gagner le Grand Slam à Roland Garros.

J'espère que je vais gagner la Coupe et je vais finir premier. » OK, mais concrètement, qu'est ce que tu fais au quotidien pour pouvoir y aller ? C'est pas en regardant la télé, c'est pas en mangeant des chips que tu vas y arriver. Il faut charbonner. C'est pour ça qu'encore une fois, le coup d'avance, ce n'est pas forcément deviner où ça va aller, c'est être prêt si jamais il se passe ci, il se passe ça. Ça nous évitera de trop réfléchir quand on y sera. C'est comme si vous ne vous entraînez pas au tennis, vous arrivez, vous êtes vous allez commencer à vous poser des questions en disant « Comment est ce qu'il faut que je fasse pour tenir la raquette ? » C'est trop tard. C'est trop tard une fois que vous êtes dedans. Bien évidemment, il faudra l'adapter en fonction de l'adversaire que vous avez en face, mais globalement, vous avez des plans d'action. Après, il y a certains qui ont plus d'expérience, comme Djoko, qui a beaucoup plus d'expérience que les autres, qui est capable de s'adapter par rapport au public, par rapport à une situation, par rapport à un enjeu, par rapport à l'adversaire, qui peut s'adapter plus facilement que les autres, contrairement à un rune qui est encore très jeune, mais qui a retenu beaucoup de leçons par rapport à ça et qui va travailler dans « OK, j'ai fait deux finales, la troisième, je sais comment je vais pouvoir l'aborder.

Ça veut pas dire moins courir dans les matchs précédents. Ça veut dire juste que « Je sais comment ça fait, comment est ce que je vais faire pour être encore mieux préparé par rapport à la suite ? Parce que je me suis posé trop de questions au service, je n'ai pas mis assez de premières balles. C'était un peu ma réflexion du week end, il faut pas avoir peur de regarder aussi la vérité en face. Ça, c'est très difficile. Par exemple, je dois faire un truc, une sorte de conf dans pas longtemps où je me dis « J'ai fait le texte. » Non, j'ai envie de le faire lire à personne parce que je suis sûr de mon truc et que je n'ai pas envie qu'on me juge en amont et je préfère voir sur place. » « Oui, mais en fait, il faut peut être mieux justement qu'on te juge avant pour que tu puisses te corriger et faire mieux plutôt que de voir ça au dernier moment. » Effectivement, j'ai fait relire ce week end et j'ai corrigé des trucs. Vous voyez ce que je veux dire ? Bref, je m'égare un petit peu, je suis désolé dans le morning mood.

Je sais qu'il faut que je fasse macro, technique et psycho, mais je crois qu'on a fait la partie technique de manière très simple, très light. On y reviendra plus en détail plus tard. Juste ce que je veux vous dire ce matin, gardez pour le moment vos plans en tête. On est lundi, demain, il y a l'inflation. Mercredi, il y a la FED, jeudi, il y a la BCE. Pour le moment, il n'y a absolument rien qui n'a changé par rapport à la semaine dernière. Si vous m'avez suivi, notamment dans les morning mood, pour le moment, il n'y a absolument rien qui n'a changé. rien qui n'a changé. » Donc on continue dans ce sens là. « À quel moment est ce qu'on va charbonner ? » Moi, je ne vais pas charbonner avant l'inflation de demain, quoi qu'il se passe. C'est à dire, je ne sais pas, le marché baisse, je ne vais pas renforcer le CAC. Le marché monte, je ne vais pas payer quand même ma boule encore plus que ce que je pourrais faire ou ce que j'ai déjà, parce que je sais que demain, il y a de l'inflation aux US et c'est l'inflation aux US qui va donner une impulsion et je vais travailler cette impulsion.

Je vais travailler les faibles à la vente si jamais l'inflation n'est pas bonne. Je vais travailler l'effort à l'achat si l'inflation est bonne. C'est tout. Je ne peux pas faire plus que ça, ni plus ni moins. Je termine sur la partie crypto. J'ai payé samedi matin, il y en a certains qui le savent, notamment trois crypto en profitant de ce Spike. Le Spike, pour le moment, n'est pas derrière nous. C'est toujours très compliqué. Je pense que le marché, globalement, va attendre l'inflation. Ça va m'écher peut être même d'ailleurs probablement en bas, peut être même en haut. Je ne renforcerai pareil pas avant l'inflation aux États Unis de demain. Il faut se mettre des alertes sur les crypto et c'est ce que j'ai fait ce matin au dessus de tous les plus hauts qu'on a fait ce week end, samedi, dimanche inclus. Surtout dimanche, de cette nuit plus de dimanche surtout, parce que samedi, c'est 20 pour cent plus haut, malheureusement, notamment sur les alt. Bitcoin, Ethereum, pour le moment, c'est pas dégradé, mais on va avoir un coût dans l'aile. Ça, de toute façon, je l'ai déjà dit depuis la semaine dernière, oui, ça va peser à court terme.

C'est une évidence absolue. Bien évidemment, ce qui se passe autour de Coinbase, de Binance, ça va nous mettre en plomb dans l'aile à court terme. C'est une évidence absolue. À moyen terme, pour le moment, on garde le rythme sur Bitcoin, sur Ethereum. Les altcoins, on sait que c'est très compliqué depuis des semaines, des mois, pour ne pas dire depuis deux ans, un an et demi. On le sait. J'ai une petite poche active que je peux activer quand je veux. Je l'ai activée samedi matin parce que je sais toujours que quand on a des spikes comme ça, quand on a un marché qui perd 20, 25%, je sais que ça a remonté de 5, 10, 15. Ça a toujours fonctionné comme ça sur le marché des crypto, mais ce n'est pas parce que je sais que ça a remonté de 5, 10, 15 que derrière, je sais que ça va être le point bas long terme et qu'on va faire fois quatre. Je pense qu'il faut garder les pieds sur terre. Et ce que je veux dire par là, c'est que pour le moment, je ne vais pas renforcer plus que ça. J'ai planté mes graines, j'ai fait mes courses, c'était les soldes, mais ce n'est pas parce que tu fais les soldes que derrière, c'est reparti comme en 40.

Je pense qu'il faut raison garder. Il faut avoir l'objectivité et l'humidité de reconnaître que le marché sur les Altes est très compliqué. C'est même plus que compliqué, c'est pas beau. Excusez moi, c'est pas beau. On peut pas dire qu'aujourd'hui, à court terme, c'est beau. Non, c'est pas beau. Est ce que je lâche les armes ? Je vous ai déjà fait un gros morning mood et vous m'avez très nombreux à me répondre là dessus. Mais effectivement, j e vous ai déjà deux déjà donné mon avis. D'ailleurs, comment il s'appelle le truc ? Je ne sais plus quel était le morning mood où je parlais justement des crypto et je vous donnais peut être « S'opposer ou accompagner, crypto, c'est la fin. » Je pense que c'était peut être celui là, il y a quelques jours, où justement, j'ai exposé un peu mon avis, mais de manière générale vraiment très, très large. Voilà, messieurs, dames, c'est tout. Je ne vous embête pas plus ce lundi matin. Soyez à fond. Ok ? N'oubliez pas les miracles. C'est dur. C'est dur, mais il n'y a que ceux qui tiennent qui vont y arriver. Je vous le dis, c'est trop facile. C'est beaucoup plus facile de ne rien faire que de se faire des petits miracles.

Et en même temps, qu'est ce qui veut nous faire progresser ? Rien faire ou se forcer, sortir les doigts ? Je vous laisse répondre à ça. Je voulais remercier très rapidement pour le témoignage du jour, ceux qui commentent, notamment les morning mood en dessous. Merci à Sam Roy, Manny, qui m'ont envoyé des messages sous les morning mood, notamment de ceux de samedi. Merci également à Tosca. Et je terminerai par Fred, Fabien, Hatch et Justine qui me dit « Salut, comme tous les matins, merci. Je fais mon miracle par jour. Bonne journée. » Bonne journée à vous. Je vous souhaite une très belle semaine. Encore enjoy, force et honneur et je vous dis à plus. Ciao.