24/04/2025 - Morning Mood
Ma journée PERDANTE sur les marchés : 100 % transparent, 100 % utile, 0 % bullshit.
Vendredi 25 avril 2025. Journée rouge. Pas catastrophique, mais pas glorieuse non plus. C’est précisément pour ça que je vous en parle aujourd’hui. Parce que c’est facile de se montrer quand tout va bien. Mais c’est dans les jours comme ça qu’on apprend. Qu’on progresse. Et qu’on reste humain.
Tout commençait bien...
Le plan était clair. Sur le CAC 40, je vois un niveau technique solide à 7 500 points. Zone de résistance. Je me positionne à la vente, propre, réfléchi. Derrière, le marché commence à valider. Je suis en gain de près de 100 points. J’anticipe, je sécurise... et puis bim. Le marché part au nord. Résultat : position soldée à zéro.
Zéro. Nada. Walou.
Je viens de passer plusieurs heures devant mes écrans, à lire le marché, à poser mes niveaux... pour sortir flat. Frustrant ? Évidemment. Injuste ? Non. C’est le jeu.
Les marchés ne lisent pas ton plan
Ce que j’ai sous-estimé, c’est l’optimisme du marché. Les résultats d’entreprises tombent. Alphabet (Google) explose les attentes. Les marchés américains ouvrent, et tout part à la hausse. Les taux US se détendent à peine, mais ça suffit pour que les actions s’enflamment. Et voilà comment une stratégie rationnelle, cohérente... se retrouve rincée.
C’est là qu’il faut un mental. Parce que sinon, tu te mets à douter de tout : de ton analyse, de ta méthode, de toi-même.
Mais je sais pourquoi j’ai agi comme ça. Et je sais pourquoi je ne changerai pas ma manière de faire.
J’ai aussi pris une claque sur le SP500
Autre trade, autre contexte. Polarité inversée sur le SP500 : je tente une vente sous les 5 350 points. Je me fais sortir proprement. Là encore, pas une énorme perte, mais une perte quand même.
Et pourtant, ma méthodologie m’a protégé du pire. Parce que sans cette approche de polarité, sans ma gestion des niveaux, je pouvais me retrouver avec -3 % sur la journée. Donc non, je n’ai pas "gagné" ce jour-là. Mais je n’ai pas non plus explosé mon capital. Et ça, c’est essentiel.
C’est pas parce que t’es pro que t’es infaillible
J’en vois trop qui pensent que parce qu’on est pro, on ne se trompe jamais. Erreur. Le marché est plus fort que toi, que moi, que tout le monde. Le vrai taf, c’est pas d’avoir raison tout le temps. C’est d’être encore là demain. Et après-demain.
Je suis là pour partager tout. Pas juste les bons jours. Parce que ceux qui vous montrent que les victoires, c’est soit des menteurs, soit des vendeurs de rêve. Moi, je suis là pour les vrais. Ceux qui vivent les hauts et les bas. Et qui veulent progresser.
Garder la tête froide
Malgré la frustration, je reste aligné. Je ne remets pas tout en question parce qu’une journée est rouge. J’ai un plan, une méthode, une gestion du risque. Et surtout : je sais pourquoi je suis là.
Je fais ce métier pour la liberté, pas pour le mythe. Et cette liberté passe par la rigueur, la discipline, la remise en question — mais jamais par la panique.
Et maintenant ?
Je continue. Je garde mes niveaux. Je m’adapte. Je me concentre sur la gestion de mon curseur d’exposition. Je ne m’emballe pas quand ça monte. Je ne m’écroule pas quand ça baisse. J’avance.
Parce que le but, ce n’est pas d’avoir tout compris aujourd’hui. C’est de rester dans le jeu demain.
Si vous êtes dans une phase compliquée, que ce soit sur les marchés, au taf ou dans votre vie perso : vous n’êtes pas seul. Ce que vous vivez, on le vit tous. Gardez le cap. Reconnectez-vous à vos objectifs. Et n’oubliez pas : une mauvaise journée ne définit pas votre trajectoire.
À très vite pour la suite.
— Xavier