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23/03/2025 - Morning Mood

Mon semi-marathon du 23 mars 2025 : une aventure humaine et sportive

Bonjour à tous, ici Xavier, ravi de vous retrouver ce lundi 24 mars 2025 pour un débriefing spécial. Hier, j’ai couru mon semi-marathon, une expérience qui m’a marqué autant par l’effort physique que par les émotions qu’elle a suscitées. Aujourd’hui, je vous partage ce récit, entre bilan personnel, analyse du processus et réflexions sur ce que cette course m’a appris. Installez-vous, c’est parti pour un retour détaillé !

Une préparation méthodique

Tout a commencé il y a plusieurs mois, avec un objectif clair pour 2025 : courir un semi-marathon et dépasser mes limites. Pour moi, ce n’était pas juste une question de performance chronométrique, mais de discipline, de résilience et de constance. J’ai toujours eu une relation ambiguë avec la course à pied. Il y a encore deux ans, je détestais ça – un peu comme un enfant qui rejette les épinards sans même y goûter. Mais j’ai décidé de me lancer, de goûter à l’effort, et de voir où ça me mènerait.

La préparation a été rigoureuse : des entraînements réguliers, pas un seul manqué, même quand la motivation flanchait. J’avais trois objectifs de chrono en tête : 1h45 comme base, 1h40 comme ambition intermédiaire, et 1h35 comme rêve ultime (mon "TP3"). Mon dernier semi, couru en 1h38, m’avait donné une allure cible : environ 4’35 au kilomètre. J’ai tout planifié – sommeil (couché à 21h la veille), alimentation, échauffement – pour arriver prêt sur la ligne de départ.

Le jour J : une course en trois actes

Le semi-marathon d’hier, le 23 mars, a été une aventure en trois phases distinctes.

Acte 1 : les 10 premiers kilomètres – la mise en route

Dès le départ, à 5h50 ce dimanche, l’ambiance était électrique. Le parcours démarre avec un faux-plat montant et quelques dénivelés – environ 400 mètres au total. Je me suis calé sur mon rythme cible, 4’40 au kilomètre, pour ne pas me griller trop vite. Tout allait bien : pas de douleur, une fréquence cardiaque stable entre 156 et 157 battements par minute. À mi-parcours, je me sentais tellement à l’aise que je me suis demandé si je n’étais pas parti trop doucement. Mais j’ai tenu bon, fidèle au plan.

Acte 2 : du 10e au 17e kilomètre – l’extase

C’est là que la magie a opéré. Au 14e kilomètre, j’ai vécu un moment hors du temps. Pas de musique dans les oreilles cette fois – juste moi, ma respiration, et le silence étrange d’une foule de coureurs concentrés. J’ai ressenti des palpitations, pas de fatigue, mais d’émotion pure. C’était la récompense de ces mois d’entraînement. Je me suis dit : "Xavier, tu vis l’instant présent, et c’est ça qui compte." Cette sensation a duré quelques minutes, mais elle valait tout l’effort. Autour de moi, certains souffraient déjà, mais moi, j’étais porté par une énergie inexplicable.

Acte 3 : les derniers kilomètres – le combat

Tout a basculé au 17e kilomètre. Mon genou droit a commencé à tirer – un syndrome de l’essuie-glace, une vieille connaissance. La douleur était là, mais gérable. J’ai essayé de relancer, encouragé par les enfants sur le bord de la route qui tendaient leurs mains pour des "high five". Ces petits boosts m’ont aidé à tenir. Les derniers kilomètres ont été un combat mental : "Concentre-toi, donne tout, ne regarde pas le chrono." À l’arrivée, ma montre affiche 1h37 – une moyenne de 4’35 au kilomètre. Pas de TP3 (1h35), mais un chrono dont je suis fier.

Le bilan : plus qu’un temps, une leçon de vie

À chaud, j’ai eu une pointe de déception – 1h37, c’est deux minutes de plus que mon TP3. Mais cette déception s’est vite dissipée. Comparé à mon premier semi-marathon, où j’avais fini frustré malgré un chrono correct, cette fois-ci, j’ai ressenti une vraie satisfaction. Pourquoi ? Parce que ce semi, c’était avant tout un processus. Les mois d’entraînement, la discipline, les sacrifices – tout ça m’a porté jusqu’à cette ligne d’arrivée. Et puis, il y a eu ces moments précieux : les encouragements des inconnus, les blagues échangées avec d’autres coureurs, et cette sensation unique au 14e kilomètre.

La course à pied, c’est aussi une métaphore de la vie. On se fixe des objectifs, on travaille dur, et parfois, le résultat n’est pas exactement celui qu’on espérait. Mais l’important, c’est le chemin parcouru. Hier, j’ai apporté ma petite pierre à l’édifice – pour moi, pour ceux qui m’ont soutenu, et même pour ces coureurs que j’ai encouragés à ne pas lâcher.

Et maintenant ?

Ce semi-marathon n’est pas une fin, mais une étape. J’ai déjà d’autres idées en tête : peut-être un marathon, ou des sorties longues en montagne, sans pression de chrono, juste pour le plaisir. En attendant, je vais continuer à courir, à m’entraîner, et à partager ces moments avec vous. Merci à tous pour votre soutien – vos messages, vos encouragements, ça compte énormément.

Messieurs-dames, si vous avez des objectifs pour 2025, foncez. Peu importe le résultat, ce qui compte, c’est de vivre l’instant présent et de se dépasser. On se retrouve demain pour un point sur les marchés – oui, parce que la vie continue ! Belle semaine à tous, et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Xavier

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