15/08/2023 - Général
Newsletter#4
Bienvenue dans ma 4ème Newsletter que, d’après vos retours, vous appréciez ! (Et merci !)
Au programme de cette semaine : un chiffre majeur qui aurait pu tout bouleverser.
Quel impact a-t-il eu ? Ma casquette reste rouge en Europe et ma casquette bleue aux États-Unis rougit, mais pourquoi ? Réponse immédiate dans cette édition.
Macroéconomie : Presque moche
Le chiffre clé de la semaine était l'inflation aux États-Unis. Cependant, avant cela, la volatilité était au rendez-vous, générant une vague d'émotions. Heureusement, nous étions préparés, en anticipant des mouvements techniques sans implications réelles. Le chiffre d'inflation, publié jeudi dernier, a marqué une hausse de 0,2 % en juin, conformément aux attentes du marché. Le taux annuel atteint ainsi 3,2 %, au-dessus des 3 % du mois précédent, enregistrant le rythme le plus lent depuis mars 2021.
Cependant, ce chiffre attendu comme une bouée de sauvetage n'a pas offert la visibilité escomptée sur les données économiques et n'a pas permis d'anticiper les orientations de politique monétaire des banques centrales. Nous devons donc patienter pour obtenir des indications plus concrètes.
Le lendemain, l'indice des prix à la production a surpassé les attentes, avec une hausse de 0,3 % contre 0,2 % anticipé. Cependant, le marché n'a pas réagi de manière significative, semblant être en mode “vacances”.
De son côté, l'OPEP a réduit sa production de 836 000 barils par jour en juillet 2023. Malgré cela, l'OPEP maintient sa prévision de croissance de la demande mondiale avec une augmentation de 2,4 millions de barils par jour, pour une consommation moyenne quotidienne de 102 millions de barils.
Le Point Chaud : ça c’est moche
Après la dégradation de la note de crédit des États-Unis par FITCH la semaine dernière, l'agence de notation MOODY'S a emboîté le pas en dégradant certaines petites banques américaines. Cette action a suscité un léger mouvement de panique, en particulier dans le secteur bancaire. De plus, en Italie, la coalition gouvernementale de droite et d'extrême droite a décidé d'imposer une taxe de 40 % sur les bénéfices exceptionnels des banques, liés à la hausse des taux d'intérêt. Les autorités estiment que la Banque centrale européenne a agi de manière trop précipitée et agressive.
Cette situation a engendré un moment de panique dans le secteur bancaire, débouchant finalement sur la mise en place d'un plafond gouvernemental pour cette contribution, limitée à 0,1 % du total des actifs. Une situation difficile, mais des mesures limitent les dégâts.
Microéconomie : Mickey joli
Au niveau microéconomique, près de 90 % des entreprises du S&P 500 ont publié leurs résultats, affichant des performances meilleures que prévu.
Disney a également été au rendez-vous, surpassant les attentes avec une hausse de 4 % et des revenus de plus de 22 milliards de dollars, bien que les abonnements n'aient augmenté que de 1 %, en deçà des prévisions. Notons également la perte de 24 % d'utilisateurs pour Disney Hotstar, ainsi que des indemnités de licenciement s'élevant à 210 millions de dollars.
De son côté, le géant pharmaceutique mondial Eli Lilly affiche des bénéfices par action en hausse, avec une action dépassant les 500 $.
Stratégie technique : Fais pas la girouette !
La volatilité a été le maître mot, en particulier avant la publication du chiffre d'inflation jeudi. Dans de telles circonstances, le maintien de plans préétablis a été crucial.
Ce chiffre a-t-il modifié l'équilibre économique ?
Non.
Les perspectives techniques ont-elles suffisamment évolué pour des manœuvres majeures ?
Non.
En dépit des obstacles, nous continuons de travailler avec une casquette rouge sur les indices européens, et une casquette rouge plus active pour les indices américains en intraday… sans tomber dans le piège d’un effondrement à venir… juste en exploitant la dynamique baissière horaire et la volatilité, sans prétention.
Pourquoi Continuer de Vendre ?
L'inflation était conforme aux attentes, l'indice des prix à la production a dépassé les attentes. Les signaux des indices américains ne sont pas positifs, bien qu'ils se maintiennent relativement bien. L'approche d'achat à moyen terme n'est pas optimale pour le moment.
En Europe, la sous-performance persiste dans de larges fourchettes, incitant à continuer de vendre.
Comment ?
Profitant des rebonds, j'ai vendu sur le CAC à 7367. Le Dax a échoué toute la semaine sous sa zone de 16 000, que je privilégie également en termes de ventes. Je suis également attentif aux zones de polarité précédemment partagées : S&P 4520, NASDAQ 15400 et Dow Jones 35 200. Je travaille ainsi à la vente, en ciblant des objectifs partiels comme le récent 4444 sur le S&P 500 qui a donné mon TP2 en toute fin de semaine.
La Stratégie en 3 Temps
- Vendre les flux baissiers si présents (comme mardi)
- Vendre les rebonds proches des zones de polarité sur des signaux le cas échéant,
- Continuer à travailler, tant que le marché ne nous donne pas tort.
Cette approche a été maintenue toute la semaine, même si cela n'a pas toujours été facile.
La Leçon Psychologique : Patience quand tu sens que tu dois absolument cliquer
La patience, c'est bien plus que simplement attendre une fois qu’on est en position d’avoir tort ou d’avoir raison. C'est aussi reconnaître quand un plan ne doit pas être exécuté.
Par exemple, avec mon stratagème de l'impulsion, qui est de travailler le marché lorsqu'un flux est présent suite à une publication majeure, comme celle de l'inflation. Si le chiffre est conforme aux attentes et n'entraîne aucune direction nette du marché, il vaut mieux ne pas exécuter le plan que de s'acharner. En restant discipliné et en préparant des actions à l'avance, on évite les mauvais trades. L’inflation n’a pas entraîné de flux, je n’ai pas appliqué le stratagème de l'impulsion par égo de devoir absolument le faire.
La Suite ?
L'Europe reste dans une situation de sous-performance et les indices américains montrent des signes de dégradation. La vigilance reste de mise sur les niveaux de timing et d'économie. Il vaut mieux attendre davantage de visibilité ou des replis plus importants avant d'acheter des actifs de qualité.
Les niveaux de polarité restent des repères importants pour les ventes :
NASDAQ 15400,
S&P 4520,
Dow Jones 35 200,
DAX 16000,
CAC 7400.
Crypto : C’est pas moche… mais pas beau non plus
La méfiance reste de mise dans un marché crypto peu dynamique.
Pas de signaux majeurs pour le moment, mais pas d'éléments positifs pour relancer la dynamique.
J'évite d'entrer trop tôt et d'être impatient dans un marché stagnant. Le risque actuel est que le potentiel soit équivalent au risque. J'attends une baisse de 10 à 15 % ou des impulsions haussières pour réinvestir en gestion active.
Cette semaine … On se détend ?
Cette semaine s'annonce légère en termes de macroéconomie, à l'exception des minutes du FOMC mercredi soir. Le discours de Jerome Powell étant resté modéré, il est peu probable que ces minutes apportent des éclaircissements majeurs.
En Europe, la casquette rouge reste de mise, tandis qu'aux États-Unis, la casquette bleue a rougi cette semaine.
Restons méfiants, simples, actifs s’il y a de volatilité et passif si rien ne se déclenche même dans des plans Intraday. Restons Focus sur le processus et pas sur cette obligation d’être investis… c’est ce qui s’appelle : garder la main.
Profitez bien de vos vacances si vous y êtes… et profitez-en pour nous rejoindre si vous en aviez l’intention : -30% en août