13/06/2025 - Morning Mood
🔴 Tensions ISRAEL IRAN : Le marché s'effondre ! Mon avis, Mes stratégies
Ce vendredi 13 juin marque un tournant brutal sur les marchés mondiaux, après une nuit marquée par des frappes israéliennes sur le sol iranien. L’une d’entre elles a entraîné la mort du chef des Gardiens de la révolution, provoquant une onde de choc immédiate et profonde, aussi bien sur les marchés financiers que sur le plan géopolitique.
Les conséquences ne se sont pas fait attendre : les cours du pétrole ont bondi de plus de 8 %. Une envolée brutale qui met, sans jeu de mots, de l’huile sur le feu dans un contexte déjà tendu.
Pétrole, inflation, banques centrales : le triangle infernal
La remontée spectaculaire du baril nous replonge dans une réalité que les marchés semblaient vouloir oublier ces dernières semaines : l’inflation n’est pas morte. Ce rebond des matières premières remet immédiatement en question les trajectoires de politique monétaire. Si le prix de l’énergie continue de s’envoler, les banques centrales auront bien du mal à justifier un assouplissement.
Pour la Fed ou la BCE, toute hausse prolongée du pétrole est un casse-tête : les effets sur les prix à la consommation sont directs, et les anticipations de baisse des taux pourraient être recalibrées, voire repoussées.
Réaction des marchés : entre panique et repositionnement
On l’a vu dès l’ouverture ce matin : le marché décroche. La volatilité refait surface, les valeurs énergétiques s’envolent, tandis que les indices, eux, corrigent. Le S&P 500 perd du terrain, l’euro-dollar s’agite, les flux sortent des actifs risqués pour se repositionner sur des valeurs refuge comme l’or ou le dollar.
Plus que jamais, il faut éviter la panique. Les mouvements violents sont souvent suivis d’exagérations inverses. La clé, c’est d’avoir une stratégie claire.
Mes stratégies face à cette situation
1. Préserver le capital. En période de choc géopolitique, la priorité absolue reste la gestion du risque. Je réduis mon exposition sur les actifs les plus volatils et je m’assure d’avoir un stop clair.
2. Adapter mes plans. Si le pétrole casse certaines résistances majeures, il faudra envisager une poursuite haussière de court terme. C’est un marché que je ne shorte pas à l’aveugle.
3. Observer les zones clés. Sur les indices, je reste focalisé sur les supports majeurs : 5994 sur le SP500, 7760 sur le CAC 40. S’ils tiennent, c’est peut-être juste une frayeur. S’ils cèdent, je me prépare à rebasculer en mode défensif.
4. Anticiper l’effet domino. Ce genre d’événement peut créer un mouvement de liquidations croisées. Il faut surveiller les corrélations : pétrole, dollar, indices émergents, matières premières agricoles.
En conclusion
Nous sommes dans une phase où l’émotion prend le dessus sur la raison. Mon rôle, en tant qu’investisseur et pédagogue, c’est de rester lucide, de ne pas céder aux excès du moment, et d’accompagner ceux qui veulent comprendre. Les tensions au Moyen-Orient ne sont pas nouvelles, mais leur intensité actuelle, couplée à un contexte économique fragile, les rend dangereusement explosives.
À nous d’être prêts, informés… et agiles.
À très vite, Xavier